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Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)



Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer.

Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète et acné).

A ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique.

Mais les recherches en cours pourraient changer la donne en améliorant la compréhension encore imparfaite des mécanismes à l’origine de cette maladie.

Retrouvez dans cette article le protocole naturopathique à suivre.

Une maladie d’origine multifactorielle

L’origine du déséquilibre hormonal conduisant au SOPK n’est pas clairement identifiée, mais elle pourrait être à la fois ovarienne et centrale.

Le système hypothalamo-hypophysaire situé dans le cerveau contrôle la sécrétion des deux hormones FSH et LH qui orchestrent le cycle ovarien : leurs taux varient au cours du cycle, régulant la production d’hormones par les ovaires et provoquant l’ovulation.

En cas de SOPK, leur sécrétion est perturbée : le taux de base de LH est anormalement élevé chez la majorité des femmes atteintes, et il n’augmente pas en milieu du cycle alors que c’est ce phénomène qui déclenche l’ovulation.

Par ailleurs, les ovaires secrètent trop d’androgènes ce qui entraine une élévation du taux sanguin de testostérone responsable de l’excès de pilosité.

Enfin, le taux sanguin d’insuline a aussi tendance à augmenter. 


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